Le 3ème et dernier jour commence au Mainsquare Festival.
Une mélancolie se mêle à la tristesse de devoir partir… J’essaye de profiter un maximum des derniers concerts.
Après avoir bravé la pluie insistante pour voir quelques bribes de Keziah Jones, je me dirige vers le stand SFR pour m’abriter … (Oui, la pluie était vraiment violente). J’en ressors avec un Tote Bag « Mainsquare Festival 2014 » parce qu’il fallait bien un souvenir malgré tous ceux déjà présents dans ma tête.
Cependant, la douce voix de Nina Nesbitt me fait sortir de mon abri !
15H30: Une petite blonde aux allures très Pop-Rock, Nina Nesbitt est radieuse. On ressent dans ses chansons aux rythmes entrainants, une vraie joie de vivre, un peu comme un rayon de soleil dans cette grisaille épaisse. A seulement 20 ans, elle sort son premier album « Peroxyde », riche d’une pop veloutée rehaussée d’un piquant dont elle a le secret, qu’elle nous fait découvrir en live avec une énergie débordante !
Dans ses textes, elle relate des moments de la vie quotidienne où chacun peut s’identifier. Elle partage tellement avec le public, elle descend même dans le crash pour serrer la main de ceux qui se trouvent à la première rangée.
17H00: Je me faufile entre les nombreuses fans hystériques afin d’avoir une bonne place pour James Arthur. Le live n’était pas extraordinaire, il n’a pas fait de nouvelles interprétations de ses chansons…
Cela dit, l’ambiance était tout de même au rendez vous lorsqu’il a invité la foule à chanter sur « Impossible ».
18H00: Retour vers la Main Stage pour The Parov Stellar Band ! J’ai vraiment pris une claque !
Le jeu de scène était incroyable. Cléo, la vocaliste de la bande fait vibrer le public par un pas de danse déchainé associé à cette voix unique parsemée d’un accent latin.
On a vraiment l’impression de voyager lorsque l’on entend le son des cuivres se mêler à l’electro de Parov Stelar.
Très bon concert pour refaire le plein d’énergie !
Un petit passage par Girls in Hawaii qui surfe sur une nouvelle vague rock-folk. Des textes puissants mêlants la mélancolie d’un passé sombre à une belle enveloppe musicale composée principalement de claviers et de cordes.
20H30: Comme pour chaque jour, j’ai mon groupe préféré. Waouh ! Que dire de London Grammar, si ce n’est que la magie a opéré… Un bassiste accompagné d’un batteur hors pair, jonglant entre claviers, batterie, djumbé et même chant !
Hannah Reid nous fait découvrir sa voix, adoptant un timbre grave avec une puissance inégalée.
Je suis transporté en un instant. C’est le meilleur moment de la journée et pour moi, un des meilleurs concerts du festival. London Grammar allie simplicité et force. Presque religieux, on n’ose même pas lever le bras en l’air, il faut juste fermer les yeux et écouter. Ils discutent avec les festivaliers, une relation de confiance s’installe, c’est un vrai partage. Ils interprètent « Nightcall » de Kavinski au piano, loin de la version originale très électro mais ils réussissent à faire passer le même message.
50 minutes fabuleuses déjà trop courtes, j’en ai encore des frissons en écrivant cet article…
21H30: Changement radical avec M ! Après quelques minutes d’absence, j’arrive au beau milieu de « Mojo ». Comment dire … Ca fait un choc quand même ! Toujours aussi bon avec le temps, un vrai personnage à part entière. En quelques mots, M nous offre une performance scénique exceptionnelle, il donne tout ce qu’il a pour son public. On reconnaît ses textes grâce à ses jeux de mots qui le caractérisent, et qu’il interprète avec cette voix vocalement riche pour atteindre un paroxysme délicieusement exagéré.
22H30: Je redécouvre Bakermat, un très bon choix de la direction pour cette dernière soirée ! Il a le secret pour mêler electro et saxo afin de faire bouger, danser, sauter cette foule triste de quitter cette citadelle, qui est d’ores et déjà devenue notre nouvelle maison.
La cloture se fait avec David Guetta. Même si l’ambiance est au rendez-vous, la déception de finir avec cet artiste se fait ressentir auprès des festivaliers.
Mes trois plus belles découvertes: Twenty One Pilots, The 1975, Nina Nesbitt
Mes trois plus grosses déceptions: MGMT, Imagine Dragons, clôture avec David Guetta
Mon Top 3 des concerts: London Grammar, Woodkid, Foals
C’est ainsi que s’achève le festival, entre des moments forts, des découvertes et des déceptions.
Le Mainsquare Festival 2014 est un vrai concentré d’artistes talentueux à consommer sans modération !
