Jour n°1
Cette année j’ai eu la chance de pouvoir participer au Mainsquare Festival dont la renommée n’est plus à faire.
Malgré le temps désastreux qui s’est abattu sur les festivaliers, la programmation a su nous réchauffer !
En plein coeur de la citadelle d’Arras, le festival se met en place avec une line up à la hauteur du lieu.
C’est parti pour plus de 7h de Concert !
17h30: Triggerfinger, groupe que je ne connaissais pas tant que ça avant d’arriver au festival. Sa prestance sans égale a su remplir la Main Stage en quelques instants. Et oui, on peut trouver du bon gros Rock en Belgique aussi, le pays natal du groupe ! Une technique musicale et un live époustouflant se sont emparés de la citadelle pendant prés d’une heure. Pour les mordus de Rock, je conseille vivement d’aller les voir en Live, vous ne serez pas déçus !
18h15: Changement de scène pour aller voir Twenty One Pilots, une de mes plus belles découvertes du festival. Un duo avec des textes poétiques à la limite du religieux, un flow millimétré et un jeu de scène magique ! Une impression de fusion avec le public se fait ressentir lorsque l’on entend les premières notes au synthé.
Leur donner un genre est impossible. Twenty One Pilots est tout simplement inclassable et c’est cela qui fait leur charme.
19h: C’est au tour d’Imagine Dragons. Petite déception car l’ambiance était due davantage à leur notoriété qu’à leur jeu de scène. Leur musique est tout de même excellente et j’ai passé un bon moment.
20h30: J’attendais beaucoup de Franz Ferdinand et je n’ai pas été déçu ! Le talent de nos écossais préférés était au rendez-vous. L’interprétation live de leur single « Take me out » a su enflammer la foule, un vrai plaisir pour les oreilles comme pour les yeux.
Triste d’avoir raté Bombay Bicycle Club mais c’est le jeu d’un festival, il faut faire des choix…
23H30: Woodkid. Personnellement c’était l’artiste de la soirée. Un vrai showman, il ne m’as pas déçu. De ses interprétations à son jeu de scène en passant par les effets de lumières et les images de synthèse faites par ses soins, tout était excellent ! Il a su rester humble et partager avec le public. L’engouement du public était tel que ni lui ni les festivaliers ne voulaient partir de ce moment magique. Woodkid est pour moi, l’un des meilleurs artistes français de ces 5 dernières années. Je vous encourage vivement à assister à un de ses concerts car ça en vaut la peine.
1h30: Gesaffelstein arrive dans un nuage de fumée. Sorti des sentiers battus, il nous fait découvrir la techno d’un autre genre. Une scène épurée, des formes géométriques, tout est calculé. Délicieusement énervant, il joue avec son personnage en étant d’une froideur inégalée. Inaccessible, mystique, tant d’adjectifs qui le caractérisent et qui lui donne son originalité.
Excellente journée, riche en découverte.
On prépare nos oreilles à accueillir une deuxième journée qui semble s’annoncer aussi intense que la première.
Article by Hugo Jagnoux