Expression malgache qui signifie « à la cool, tranquille », MORA MORA est une incitation à prendre son temps et à se laisser aller pour ne garder que le meilleur !
Le groupe a débarqué dans le milieu il y a peu avec le titre « Goldpaint ».
Il s’est rapidement fait un nom de par son univers Pop/Folk et ses mélodies touchantes.
Ce projet porté par Joanne Radao & Vincent Charpin accompagnés de deux musiciens, nous donne une pop soignée au timbre à la fois suave et brisé qui n’est pas sans rappeler celle de ses modèles Feist ou encore The Blaze.
Dans un premier EP intitulé The Healer, le groupe interroge notre rapport au temps face à la notion de guérison du corps et de l’esprit, le passage d’un état de douleur à un état de résilience. Notion très chère à cette chanteuse dont la vie inspire un grand nombre de leurs morceaux.
Cet EP anglophone à l’esprit ouvert donnant libre court à l’interprétation tire ses couleurs évasives et sophistiquées. Un réel antidote urbain qui nous fait oublier la frénésie de la Capitale.
Porté par le lumineux et touchant « Goldpaint » , l’EP est composé de 5 titres dont le sensuel « Lawless » , incarnation de l’esprit thug du Los Angeles des 70’s; le plus intimiste « Sweet Beer », d’inspiration folk évoquant le voyage dans les grandes étendues américaines ; le très entêtant « Make It Solo » ; et enfin le plus électro « Equal »que nous avons eu la chance d’écouter en live au fameux 1999 rue Saint-Maur.
Ce lieu emblématique mélangeant jeux d’arcades et boules disco se prête parfaitement à la dimension régressive et réconfortante que cherche à nous faire vivre MORA MORA.
By Hugo Jagnoux
Credit photo @NoumaFoe